Je me retrouve dans ces valeurs alors j'ai voulu en savoir plus sur Emilie. Place à l'interview pour vous en rendre compte par vous-même !
Bonjour Emilie,
En quelques mots, que pouvez-vous nous dire de vous, de votre parcours, de votre activité ?
En quelques mots, que pouvez-vous nous dire de vous, de votre parcours, de votre activité ?
Je suis maman d’une puce de presque 7
ans, séparée du papa depuis 4 ans, nous partageons la garde une semaine sur
deux.
Je suis également coach parentale, j’accompagne
les mamans à sortir de leur épuisement psychologique (burn out) et à retrouver
une vie sereine.
Je leur apprends à s’aimer un peu plus, à reprendre confiance en ce qu’elles sont, et à être les femmes qu’elles ont envie d’être.
Depuis quand tenez-vous ce blog et d'où vous en est venu l'idée, l'envie ? Pouvez-vous nous le décrire ?
Je leur apprends à s’aimer un peu plus, à reprendre confiance en ce qu’elles sont, et à être les femmes qu’elles ont envie d’être.
Depuis quand tenez-vous ce blog et d'où vous en est venu l'idée, l'envie ? Pouvez-vous nous le décrire ?
Mon blog professionnel doit avoir un peu plus d’un an, à vrai dire je ne m’en rappelle pas trop. Je l’ai commencé un peu avant de me mettre à mon compte.
Je lis beaucoup de blog de mamans, de
papas, et je me suis dit que je pourrais peut-être apporter un peu de légèreté
dans toutes ces vies quotidiennes.
J’ai lu beaucoup de culpabilisation, d’envie de faire les choses parfaitement, pas mal d’angoisses de ne pas savoir faire avec les enfants ou encore beaucoup de ras le bol de devoir faire tout à la perfection.
J’ai eu envie d’écrire autour de ma spécialité le burn out maternel, l’épuisement, le stress, pour essayer de faire déculpabiliser les parents.
Cette envie de leur montrer que l’on peut être de bons parents sans être parfaits et même d’en être heureux.
De donner des pistes de réflexion sur la parentalité dans une démarche positive et aimante.
En fait, je lis beaucoup de choses sur comment faire avec les enfants, avec son conjoint mais peu de choses concrètes pour aider les mamans à vivre leur maternité avec joie.
Tout est centré sur les enfants, j’écris donc des choses sur ce que peuvent ressentir les mamans.
Je suis dans la même lignée qu’avec mon métier, j’accompagne les mamans, les parents pour eux, pour qu’ils se sentent bien, et heureux. Je suis centrée sur eux, c’est pour moi important que les parents se sentent entendus sans être jugés.
Devenir Maman, qu'est-ce que ça a changé pour vous ?
J’ai lu beaucoup de culpabilisation, d’envie de faire les choses parfaitement, pas mal d’angoisses de ne pas savoir faire avec les enfants ou encore beaucoup de ras le bol de devoir faire tout à la perfection.
J’ai eu envie d’écrire autour de ma spécialité le burn out maternel, l’épuisement, le stress, pour essayer de faire déculpabiliser les parents.
Cette envie de leur montrer que l’on peut être de bons parents sans être parfaits et même d’en être heureux.
De donner des pistes de réflexion sur la parentalité dans une démarche positive et aimante.
En fait, je lis beaucoup de choses sur comment faire avec les enfants, avec son conjoint mais peu de choses concrètes pour aider les mamans à vivre leur maternité avec joie.
Tout est centré sur les enfants, j’écris donc des choses sur ce que peuvent ressentir les mamans.
Je suis dans la même lignée qu’avec mon métier, j’accompagne les mamans, les parents pour eux, pour qu’ils se sentent bien, et heureux. Je suis centrée sur eux, c’est pour moi important que les parents se sentent entendus sans être jugés.
Devenir Maman, qu'est-ce que ça a changé pour vous ?
Tout a changé le jour où j’ai donné naissance à ma fille. J’ai été bouleversée, je suis passée par des heures sombres. Mais surtout j’ai appris à être moi. Je crois que c’est ce qui a changé le plus.
Grâce à ma puce, j’ai compris que je me devais d’être bien dans ma tête et m’aimer un peu plus.
Les enfants peuvent être un moteur pour avancer dans la vie, mais je ne voulais pas que ma fille devienne un tout pour moi. Cela aurait été un poids sur ses épaules trop lourd à porter que d’être la seule condition de mon épanouissement.
Je grandis en même temps qu’elle dans mon rôle de femme et de mère.
Je suis responsable de ma vie et de la sienne, c’est ce qui a changé.
Comment se passe le quotidien dans votre famille ?
A sa naissance, c’était la cata. Franchement, vivre le quotidien en famille peut être super difficile à gérer. J’ai mis du temps à trouver ma place, sans souffrir. Je n’écoutais que les besoins de ma fille. Tout était centré sur elle, il fallait que le ménage soit fait, que tout soit propre, faire la cuisine … il fallait que je réponde à tous ses besoins. Ne pas la laisser pleurer, la rassurer, l’éveiller…
Maintenant cela va beaucoup mieux.
Je suis avec ma fille une semaine sur
deux. La semaine où elle n’est pas là je travaille beaucoup plus, et je passe
plus de temps avec mes amies.
Quand nous sommes ensemble, je suis avec elle un maximum de temps et je privilégie du temps de qualité.
Donc le matin, je me lève plus tôt pour avoir un moment particulier avec elle. Je l’emmène à l’école, elle mange à la cantine, je vais la chercher à 16 h 30.
On goûte ensemble, on se raconte notre journée, puis ensuite on fait les devoirs.
Après chacune à son sas de décompression dans son espace. Elle joue seule, et moi je me pose un peu.
Une fois qu’on a pris ce temps, on est ensemble et on se marre, on danse, on joue ensemble, on se fait des blagues. Puis pendant qu’elle fait son bain, je fais du rangement, le repas, on mange tranquillement.
Et nous prenons une trentaine de minutes à lire une histoire, à faire un câlins, brossage des dents, pipi et au lit à 20 h 30 normalement. (des fois on déborde, des fois elle est au lit avant, ça dépend de sa fatigue, de la mienne …)
Comment faîtes-vous pour articuler vos différents temps de vie ? Quelles sont les solutions mises en place pour faciliter votre quotidien ?
La seule solution qui me convient est de mettre de l’amour dans tout ce que je fais. Peu importe le temps que ça prend, peu importe la longue liste, je tiens à faire les choses avec plaisir.
Je n’y arrive pas tous les jours mais j’essaie.
Je ne suis pas une pro de l’organisation, ni même une pro dans tout ce qui activité ménagère, mais ce n’est pas grave. Je fais ce que j’ai à faire et si j’ai du retard, je me réajuste.
En fait, je n’ai plus d’objectifs irréalisables, je ne cherche pas à être la meilleure, je donne juste le meilleur de ce que j’ai et après et bien je crois sincèrement que c’est la qualité et non la quantité qui prime.
Donc avec ma fille, je donne du temps de qualité. Même si ce n’est juste que 5 min, ce sont 5 minutes où on va vivre l’instant présent.
Quand nous sommes ensemble, je suis avec elle un maximum de temps et je privilégie du temps de qualité.
Donc le matin, je me lève plus tôt pour avoir un moment particulier avec elle. Je l’emmène à l’école, elle mange à la cantine, je vais la chercher à 16 h 30.
On goûte ensemble, on se raconte notre journée, puis ensuite on fait les devoirs.
Après chacune à son sas de décompression dans son espace. Elle joue seule, et moi je me pose un peu.
Une fois qu’on a pris ce temps, on est ensemble et on se marre, on danse, on joue ensemble, on se fait des blagues. Puis pendant qu’elle fait son bain, je fais du rangement, le repas, on mange tranquillement.
Et nous prenons une trentaine de minutes à lire une histoire, à faire un câlins, brossage des dents, pipi et au lit à 20 h 30 normalement. (des fois on déborde, des fois elle est au lit avant, ça dépend de sa fatigue, de la mienne …)
Comment faîtes-vous pour articuler vos différents temps de vie ? Quelles sont les solutions mises en place pour faciliter votre quotidien ?
La seule solution qui me convient est de mettre de l’amour dans tout ce que je fais. Peu importe le temps que ça prend, peu importe la longue liste, je tiens à faire les choses avec plaisir.
Je n’y arrive pas tous les jours mais j’essaie.
Je ne suis pas une pro de l’organisation, ni même une pro dans tout ce qui activité ménagère, mais ce n’est pas grave. Je fais ce que j’ai à faire et si j’ai du retard, je me réajuste.
En fait, je n’ai plus d’objectifs irréalisables, je ne cherche pas à être la meilleure, je donne juste le meilleur de ce que j’ai et après et bien je crois sincèrement que c’est la qualité et non la quantité qui prime.
Donc avec ma fille, je donne du temps de qualité. Même si ce n’est juste que 5 min, ce sont 5 minutes où on va vivre l’instant présent.
C’est une règle que j’essaie d’appliquer
partout et tout le temps.
Votre employeur a-t-il mis en place des mesures pour favoriser l'équilibre entre la vie pro et la vie perso de ses salarié-e-s ? Quelles sont les mesures qui vous semblent les plus pertinentes au regard de votre situation ?
Je suis mon propre patron, donc c’est à moi de me gérer et d’équilibrer ma vie pro et perso. Ce n’est pas une mince affaire, parce que je peux parfois être dans les extrêmes. Soit passer mon temps avec ma puce, soit être trop dans le boulot. Quand on fait ce qu’on aime, on ne voit pas le temps passer.
Votre employeur a-t-il mis en place des mesures pour favoriser l'équilibre entre la vie pro et la vie perso de ses salarié-e-s ? Quelles sont les mesures qui vous semblent les plus pertinentes au regard de votre situation ?
Je suis mon propre patron, donc c’est à moi de me gérer et d’équilibrer ma vie pro et perso. Ce n’est pas une mince affaire, parce que je peux parfois être dans les extrêmes. Soit passer mon temps avec ma puce, soit être trop dans le boulot. Quand on fait ce qu’on aime, on ne voit pas le temps passer.
Je me suis fixée une sorte de planning avec des plages boulot,
famille, dodo, bien-être, plaisir …
J’écoute aussi beaucoup mon fonctionnement.
J’écoute aussi beaucoup mon fonctionnement.
Je suis efficace le matin, et la nuit. L’après-midi,
si je ne prends pas un temps de pause (sieste et/ ou méditation) je n’y arrive
pas.
Avez-vous bénéficié du congé parental ? Comment avez-vous vécu cette période et le retour au travail ?
Oui, j’ai pris les 6 mois à l’époque. On va dire que je l'ai fait pour elle, pour ma famille, que j’ai choisi et assumer mais au fond il me manquait quelque chose.
Je ne sais pas être que maman, je n’y arrive pas. Je craque très vite dans ces cas-là. J’ai mis du temps à le comprendre (je culpabilisais beaucoup).
Le retour au travail a été difficile, parce que je devais jongler entre tout et gérer tout. Je tenais à ce que ma fille ne vive pas mal la situation. Je ne voulais pas non plus que mon employeur de l’époque me juge comme une « maman ». Je suis un tout, pas une étiquette qu’on doit mettre dans une case.
Si vous aviez des conseils à partager avec les autres parents, quels seraient-ils ?
Ne cherchez pas à plaire aux autres, ni même à être parfait. Cela va vous desservir et vous faire entrer dans une spirale infernale.
Peu importe que vous fassiez des erreurs, vous apprenez à être parent.
Soyez de bons parents, à l’écoute de vos enfants et à votre écoute.
Des fois, quand on passe une mauvaise journée, on ressasse tout ce qu’on a fait de mal.
Faîtes l’inverse, regardez tout ce que vous avez fait de bien.
N’attendez pas de vous sentir mal pour demander de l’aide, n’attendez pas d’être épuisés pour vous faire du bien.
Votre vie c’est la vôtre, prenez soin de vous, et des autres, mais d’abord à vous.
Vos enfants ont besoin de vous, mais ils ont besoin que vous vous sentiez bien.
Quelque chose à ajouter, c'est à vous :
Merci Egalimère !
Merci également Emilie.
Avez-vous bénéficié du congé parental ? Comment avez-vous vécu cette période et le retour au travail ?
Oui, j’ai pris les 6 mois à l’époque. On va dire que je l'ai fait pour elle, pour ma famille, que j’ai choisi et assumer mais au fond il me manquait quelque chose.
Je ne sais pas être que maman, je n’y arrive pas. Je craque très vite dans ces cas-là. J’ai mis du temps à le comprendre (je culpabilisais beaucoup).
Le retour au travail a été difficile, parce que je devais jongler entre tout et gérer tout. Je tenais à ce que ma fille ne vive pas mal la situation. Je ne voulais pas non plus que mon employeur de l’époque me juge comme une « maman ». Je suis un tout, pas une étiquette qu’on doit mettre dans une case.
Si vous aviez des conseils à partager avec les autres parents, quels seraient-ils ?
Ne cherchez pas à plaire aux autres, ni même à être parfait. Cela va vous desservir et vous faire entrer dans une spirale infernale.
Peu importe que vous fassiez des erreurs, vous apprenez à être parent.
Soyez de bons parents, à l’écoute de vos enfants et à votre écoute.
Des fois, quand on passe une mauvaise journée, on ressasse tout ce qu’on a fait de mal.
Faîtes l’inverse, regardez tout ce que vous avez fait de bien.
N’attendez pas de vous sentir mal pour demander de l’aide, n’attendez pas d’être épuisés pour vous faire du bien.
Votre vie c’est la vôtre, prenez soin de vous, et des autres, mais d’abord à vous.
Vos enfants ont besoin de vous, mais ils ont besoin que vous vous sentiez bien.
Quelque chose à ajouter, c'est à vous :
Merci Egalimère !
Merci également Emilie.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur l'activité d'Emilie, l'épuisement maternel, vous pouvez consulter les différentes pages suivantes :
Son blog : Le repère des parents
Son site pro : Emilie Daffis Consultante parentale
Le groupe privé FB : Le repère des mamans épuisées
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Ce témoignage vous a donné envie de partager votre expérience en matière d'Articulation des Temps, envoyez-moi un mail avec vos coordonnées à l'adresse suivante : egalimere@gmail.com.
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