Infographie HCEFH |
Cliquez sur l'infographie pour accéder à la présentation du plan |
Ce plan comporte 12 engagements :
1. Des “marches participatives” d’usagères pour améliorer la
sécurité des femmes dans les transports :
Les usagères des transports participeront activement à
l’élaboration de réponses concrètes grâce à l’organisation de marches
participatives dans les transports. Il s’agit de visites de terrain des
stations, des gares, des trains, des métros... avec des groupes d’usagères, les
transporteurs, les élus concernés pour identifier les aménagements insécurisants
ou pouvant être améliorés (éclairage, présence humaine, vidéoprotection, rames
d’un seul tenant...).
2. Une campagne de sensibilisation à l’automne 2015 :
Une grande campagne sera lancée au cours de l’automne 2015
dans les transports en commun pour sensibiliser les usagères et les usagers.
Cette campagne d’affichage et sur Internet aura pour but de
rappeler que le harcèlement et les violences sexistes sont punis par la loi,
d’en dissuader les auteurs potentiels et d’inciter les témoins à être
solidaires face à ces situations.
Elle s’accompagnera de supports pédagogiques et d’un espace sur
Internet destinés à sensibiliser le public aux réactions adaptées à chaque
situation.
3. Des messages pérennes :
Les transporteurs intégreront la question du harcèlement sexiste
et des violences sexuelles dans l’affichage et les outils de communications permanents
sur les règles applicables aux voyageurs.
4. L’expérimentation de l’arrêt à la demande des bus la nuit :
Afin d’éviter qu’en soirée les usagers n’aient à effectuer de trop long trajets
à pied à parcourir dans des espaces peu sécurisants, la TAN (Transports de
l’agglomération nantaise) expérimentera l’arrêt des bus à la demande sur
certaines lignes en soirée. Une évaluation permettra d’étudier l’intérêt et
l’efficacité de cette mesure pour envisager sa généralisation.
5. La mobilisation des services de l’État sur tout le
territoire
6. Des services d’alerte téléphoniques :
6. Des services d’alerte téléphoniques :
Le 3117, numéro
d’urgence de la SNCF traitera les cas de violences sexuelles et de harcèlements
sexistes. Le 3246 de la RATP permettra également de signaler ces situations.
7. L’instauration de l’alerte par SMS :
7. L’instauration de l’alerte par SMS :
Dans certains contextes d’agression, certains témoins peuvent craindre pour leur sécurité personnelle en signalant les faits par téléphone. L’alerte par SMS permettra à l’avenir plus d’instantanéité et de discrétion. Elle sera mise en place par la SNCF pour le 3117 avant la fin de l’année 2015.
8. Le développement de nouveaux outils numériques d’alerte et de signalement :
La RATP et la SNCF renforceront le suivi des signalements qui leurs seront transmis sur les réseaux sociaux. L’intégration d’un formulaire dédié aux signalements a posteriori sera également mis en place sur RATP.fr
9. Un travail continu de suivi du phénomène :
Le suivi plus attentif et la meilleure comptabilisation et catégorisation de faits actuellement mal identifiés permettra d’améliorer la lutte contre ces violences.
10. Des personnels mieux formés :
La formation et la sensibilisation des personnels des sociétés de transport, notamment ceux en contact du public, à la question du harcèlement sexiste et des violences sexuelles permettra d’améliorer l’accompagnement des victimes.
La Mission interministérielle pour la protection des femmes
victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) développera
à cet effet des outils de formation qu’elle diffusera auprès des entreprises de
transport.
11. Favoriser la mixité dans les entreprises de transport :
11. Favoriser la mixité dans les entreprises de transport :
Une attention particulière sera portée à la mixité dans les effectifs des entreprises de transport.
12. Lutter contre la diffusion des messages sexistes :
Un travail sera
engagé pour éliminer les messages sexistes, notamment publicitaires dans les
transports en commun, qui créent un environnement hostile pour les femmes. Les
procédures de validation des campagnes publicitaires devront intégrer cette
dimension, de façon à ce que les
publicités diffusées n’aient pas de caractère sexiste.
Comment ces mesures seront-elles mises en application ? Est-ce que les différents partenaires vont prendre en compte ces dernières ? Est-ce que nous serons moins confronté-e-s à des images sexistes dans les transports en commun ?
De nombreuses questions restent en suspens mais c'est
une très bonne chose que le Gouvernement se saisisse enfin de cette
question qui touche, comme le mentionnait l'avis du HCEFH, 100 % des utilisatrices des transports en commun .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Cet article vous donne envie de réagir, laissez un commentaire !