Pour ce nouveau billet relatif à la réforme des rythmes scolaires, je ne vais pas revenir sur les inégalités qu'elle peut entraîner (sociales, professionnelles, municipales...) et sur lesquelles je m'interrogeais, je vous renvoie pour cela vers l'article précédemment rédigé ici
Depuis, de nombreuses blogueuses ont parlé de ce sujet - Maman Travaille, Un bébé pour mes 30 ans, Harmony Bobo... - et les réactions des lecteurs-lectrices sont toujours intéressantes.
Pour certaines familles, c'est une bonne chose, dans leur commune les choses se mettent en place de manière plutôt sereine, en concertation avec les parents d'élèves, avec des rythmes qui conviennent à tout le monde, des activités qui sont de "vraies" activités telles que nous l'avait laissé entendre le texte de présentation de la réforme.
Mais pour d'autres familles, c'est un vrai casse-tête et une source de mécontentement (le mot est faible) : des activités payantes, des cours qui terminent à 15 h 30, des activités telles que dessins, peinture, lecture, des bénévoles qui viennent encadrer les enfants...
Jusque là, j'ai émis beaucoup de réserve sur cette réforme, notamment par rapport aux inégalités qu'elle pourra entraîner, mais j'attendais des précisions sur sa mise en place dans ma commune et ses répercutions sur les activités sportives et culturelles pour me prononcer.
Maintenant que j'ai tous les éléments en main, que j'ai pu mettre les différents temps de vie de mon fils sur un planning, j'ai... peur ! Peur qu'il ne tienne pas le rythme, peur de trop lui en demander, peur qu'il soit trop sollicité, peur qu'il abandonne certaines activités en cours d'année (alors qu'on aura déjà payé mais bon, s'il en va de son bien-être...)...
Mon fils aura 7 ans 1/2 a la rentrée de septembre et fréquentera une classe de CE2.
Il souhaite poursuivre le judo et le Handball mais aimerait bien faire de la batterie (mais il va d'abord commencer par du solfège, ça se passe comme ça au conservatoire de la ville). Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais ici, les cours au conservatoire sont pris d'assaut. Donc, dès que la responsable m'a appelée pour me dire que nous avions décroché le sacré Graal de l'inscription, j'ai validé cette dernière en me disant que je verrais après pour l'organisation.
Comme je travaille, que mon mari aussi, les enfants fréquentent l'école de 8 h à 18 h et le centre de loisirs dans les mêmes horaires le mercredi. Enfin, ça, c'était AVANT la réforme.
Parce qu'à partir de septembre, de l'organisation et de l'anticipation, il va nous en falloir. Et là, je pense que ce sont les ateliers en ligne de Diane Ballonad-Rolland qui vont être pris d'assaut pour savoir comment rester Zen et Organisée avec cette réforme !!!
Parce que là, je vous parle de l'organisation de Loulou, je vous épargne le planning de Ti'Loulou qui sera en grande section et qui n'aura qu'une activité sportive le mardi de 18 h à 19 h. Ouf, pas de devoirs pour lui, enfin, pas cette année... Mais j'ai une pensée plus qu'admirative pour les familles dont les 2, 3 ou 4 enfants ont des activités sportives à caser dans la semaine !
Bref, à partir de la rentrée, voilà ce que ça va donner pour Loulou.
Depuis, de nombreuses blogueuses ont parlé de ce sujet - Maman Travaille, Un bébé pour mes 30 ans, Harmony Bobo... - et les réactions des lecteurs-lectrices sont toujours intéressantes.
Pour certaines familles, c'est une bonne chose, dans leur commune les choses se mettent en place de manière plutôt sereine, en concertation avec les parents d'élèves, avec des rythmes qui conviennent à tout le monde, des activités qui sont de "vraies" activités telles que nous l'avait laissé entendre le texte de présentation de la réforme.
Mais pour d'autres familles, c'est un vrai casse-tête et une source de mécontentement (le mot est faible) : des activités payantes, des cours qui terminent à 15 h 30, des activités telles que dessins, peinture, lecture, des bénévoles qui viennent encadrer les enfants...
Jusque là, j'ai émis beaucoup de réserve sur cette réforme, notamment par rapport aux inégalités qu'elle pourra entraîner, mais j'attendais des précisions sur sa mise en place dans ma commune et ses répercutions sur les activités sportives et culturelles pour me prononcer.
Maintenant que j'ai tous les éléments en main, que j'ai pu mettre les différents temps de vie de mon fils sur un planning, j'ai... peur ! Peur qu'il ne tienne pas le rythme, peur de trop lui en demander, peur qu'il soit trop sollicité, peur qu'il abandonne certaines activités en cours d'année (alors qu'on aura déjà payé mais bon, s'il en va de son bien-être...)...
Mon fils aura 7 ans 1/2 a la rentrée de septembre et fréquentera une classe de CE2.
Il souhaite poursuivre le judo et le Handball mais aimerait bien faire de la batterie (mais il va d'abord commencer par du solfège, ça se passe comme ça au conservatoire de la ville). Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais ici, les cours au conservatoire sont pris d'assaut. Donc, dès que la responsable m'a appelée pour me dire que nous avions décroché le sacré Graal de l'inscription, j'ai validé cette dernière en me disant que je verrais après pour l'organisation.
Comme je travaille, que mon mari aussi, les enfants fréquentent l'école de 8 h à 18 h et le centre de loisirs dans les mêmes horaires le mercredi. Enfin, ça, c'était AVANT la réforme.
Parce qu'à partir de septembre, de l'organisation et de l'anticipation, il va nous en falloir. Et là, je pense que ce sont les ateliers en ligne de Diane Ballonad-Rolland qui vont être pris d'assaut pour savoir comment rester Zen et Organisée avec cette réforme !!!
Parce que là, je vous parle de l'organisation de Loulou, je vous épargne le planning de Ti'Loulou qui sera en grande section et qui n'aura qu'une activité sportive le mardi de 18 h à 19 h. Ouf, pas de devoirs pour lui, enfin, pas cette année... Mais j'ai une pensée plus qu'admirative pour les familles dont les 2, 3 ou 4 enfants ont des activités sportives à caser dans la semaine !
Bref, à partir de la rentrée, voilà ce que ça va donner pour Loulou.
Concrètement, voilà comment ça va se dérouler sur une semaine type :
Lundi : Il termine les cours à 15 h 45, prend son goûter et quitte l'école à 16 h 20 - avec une personne qui viendra le chercher = frais supplémentaires - pour aller au conservatoire de 16 h 30 à 18 h. Au retour à la maison, il aura donc ses devoirs à faire.
J'ai bien lu sur la page vos commentaires rappelant l'arrêté du 23 novembre 1956 relatif à la suppression des devoirs à la maison ; Les circulaires du 29 décembre 1956, circulaires du 28 janvier 1958, du 17 décembre 1964 et du 28 janvier 1971 qui rappellent L'INTERDICTION DES DEVOIRS ECRITS A LA MAISON mais dans les faits, il avait cette année par exemple des récitations à apprendre, des exercices de mathématiques, de l'écriture...
Mardi : Il sortira de l'école à 18 h et ira au judo de 19 h à 20 h. Le temps de rentrer, manger, se doucher... il ne sera pas au lit avant 21 h 30 (contre 20 h 30 cette année).
Mercredi : pas de répit, école le matin et centre de loisirs l'après midi.
Jeudi : là, c'est costaud ! Pas d'étude surveillée mais atelier thématique, puis temps d'accueil de loisirs, judo de 18 h 30 à 19 h 30 et au retour à la maison qu'est ce qu'on fait ??? Les devoirs !!!! Et hop, repas, douche, dodo... à 21 h 30 sans doute.
Vendredi : youhouuuu, c'est la fête, fin de l'école à 18 h et pas de devoirs à faire à la maison puisqu'ils auront été vus pendant l'étude (mais un petit rappel le dimanche quand même).
Samedi : sport le matin
Dimanche : on alterne entre les tournois de handball et les compétitions de judo...
Alors LES questions que je me pose : mais ils se reposent QUAND les enfants là dedans ????
Est-ce que je suis une mauvaise mère parce que je le soutiens dans son envie de faire ces différentes activités alors que, couchées sur le papier, j'ai l'impression que c'est trop !
Est-ce que je dois suivre ses envies ou bien le freiner ? En même temps, il est à un âge où il a envie d'explorer de nouvelles activités et ça serait dommage de ne pas lui en laisser l'occasion quitte à ce qu'il en arrête une en cours d'année. Je ne pourrais pas lui en vouloir s'il se sent trop sollicité et n'arrive pas à suivre, d'autant plus si cela a une influence sur ses résultats à l'école, sa concentration...
Est-ce que je m'inquiète pour rien, qu'il aura les ressources nécessaires pour suivre ce rythme et qu'il sera épanoui ?
Comment font les autres qui cumulent déjà différentes activités ?
La réforme a été pensée en fonction des rythmes biologiques des enfants, mais est-ce que ces activités tardives ne vont pas influencer ces rythmes dans un mauvais sens ?
Et si la réforme ne s'était pas mise en place, qu'est ce que ça aurait changé ?
- Le conservatoire aurait été le mercredi matin ;
- Les cours de judo n'auraient pas été reculés d'une demi-heure à une heure, mon enfant n'aurait pas à se coucher à 21 h 30 deux fois dans la semaine ;
- Les devoirs auraient pu être fait pendant les temps d'étude surveillée avec un temps de vérification à la maison et non une partie intégrante de chose restant à faire ;
Encore une fois, je mets peut-être de la mauvaise volonté et je ne laisse pas encore le bénéfice du doute à la mise en place de cette réforme mais pour nous comme pour de nombreuses familles de notre commune, je trouve qu'elle va engendrer des frais supplémentaires, demander une organisation familiale très rigoureuse et à nos enfants de suivre un rythme intensif.
Râler ne sert plus à rien, il va falloir agir et mettre en place toute cette nouvelle organisation, payer des activités périscolaires en plus, une personne pour aller le chercher le lundi à 16 h 20 et l'accompagner au conservatoire, batailler pour faire les devoirs après une journée bien remplie...
Allez, courage à vous toutes et tous, mes compagnons de galère - ou non - et rendez-vous fin décembre pour un bilan de premier semestre de réforme.
Et pour vous, comment ça se passe à la rentrée ????
Lundi : Il termine les cours à 15 h 45, prend son goûter et quitte l'école à 16 h 20 - avec une personne qui viendra le chercher = frais supplémentaires - pour aller au conservatoire de 16 h 30 à 18 h. Au retour à la maison, il aura donc ses devoirs à faire.
J'ai bien lu sur la page vos commentaires rappelant l'arrêté du 23 novembre 1956 relatif à la suppression des devoirs à la maison ; Les circulaires du 29 décembre 1956, circulaires du 28 janvier 1958, du 17 décembre 1964 et du 28 janvier 1971 qui rappellent L'INTERDICTION DES DEVOIRS ECRITS A LA MAISON mais dans les faits, il avait cette année par exemple des récitations à apprendre, des exercices de mathématiques, de l'écriture...
Mardi : Il sortira de l'école à 18 h et ira au judo de 19 h à 20 h. Le temps de rentrer, manger, se doucher... il ne sera pas au lit avant 21 h 30 (contre 20 h 30 cette année).
Mercredi : pas de répit, école le matin et centre de loisirs l'après midi.
Jeudi : là, c'est costaud ! Pas d'étude surveillée mais atelier thématique, puis temps d'accueil de loisirs, judo de 18 h 30 à 19 h 30 et au retour à la maison qu'est ce qu'on fait ??? Les devoirs !!!! Et hop, repas, douche, dodo... à 21 h 30 sans doute.
Vendredi : youhouuuu, c'est la fête, fin de l'école à 18 h et pas de devoirs à faire à la maison puisqu'ils auront été vus pendant l'étude (mais un petit rappel le dimanche quand même).
Samedi : sport le matin
Dimanche : on alterne entre les tournois de handball et les compétitions de judo...
Alors LES questions que je me pose : mais ils se reposent QUAND les enfants là dedans ????
Est-ce que je suis une mauvaise mère parce que je le soutiens dans son envie de faire ces différentes activités alors que, couchées sur le papier, j'ai l'impression que c'est trop !
Est-ce que je dois suivre ses envies ou bien le freiner ? En même temps, il est à un âge où il a envie d'explorer de nouvelles activités et ça serait dommage de ne pas lui en laisser l'occasion quitte à ce qu'il en arrête une en cours d'année. Je ne pourrais pas lui en vouloir s'il se sent trop sollicité et n'arrive pas à suivre, d'autant plus si cela a une influence sur ses résultats à l'école, sa concentration...
Est-ce que je m'inquiète pour rien, qu'il aura les ressources nécessaires pour suivre ce rythme et qu'il sera épanoui ?
Comment font les autres qui cumulent déjà différentes activités ?
La réforme a été pensée en fonction des rythmes biologiques des enfants, mais est-ce que ces activités tardives ne vont pas influencer ces rythmes dans un mauvais sens ?
Et si la réforme ne s'était pas mise en place, qu'est ce que ça aurait changé ?
- Le conservatoire aurait été le mercredi matin ;
- Les cours de judo n'auraient pas été reculés d'une demi-heure à une heure, mon enfant n'aurait pas à se coucher à 21 h 30 deux fois dans la semaine ;
- Les devoirs auraient pu être fait pendant les temps d'étude surveillée avec un temps de vérification à la maison et non une partie intégrante de chose restant à faire ;
Encore une fois, je mets peut-être de la mauvaise volonté et je ne laisse pas encore le bénéfice du doute à la mise en place de cette réforme mais pour nous comme pour de nombreuses familles de notre commune, je trouve qu'elle va engendrer des frais supplémentaires, demander une organisation familiale très rigoureuse et à nos enfants de suivre un rythme intensif.
Râler ne sert plus à rien, il va falloir agir et mettre en place toute cette nouvelle organisation, payer des activités périscolaires en plus, une personne pour aller le chercher le lundi à 16 h 20 et l'accompagner au conservatoire, batailler pour faire les devoirs après une journée bien remplie...
Allez, courage à vous toutes et tous, mes compagnons de galère - ou non - et rendez-vous fin décembre pour un bilan de premier semestre de réforme.
Et pour vous, comment ça se passe à la rentrée ????
Il est très intéressant ton article moi j'ai la vision maternelle et maman en congé parental. Donc pour nous ce sera gerable. Mais dans ton cas c'est compliqué effectivement ! Je peux ajouter ton lien à mon article ?
RépondreSupprimerMerci La Souris Bleue. Pas de soucis pour rajouter le lien dans ton article.
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje sais combien il est difficile de gérer les emplois du temps en tant que maman et enseignante, je peux en témoigner. Puis-je vous faire part de ma propre expérience : à une époque, je vivais seule avec mes deux enfants, entre le travail et les activités de mes enfants, c'était la vie à vitesse TGV (autant pour eux que pour moi). Pour éviter cette difficulté et l'essoufflement, j'avais mis en pratique ce que faisait une de mes connaissances, les stages de vacances. Ce fut la meilleure décision que j'ai pu prendre, que de ne conserver qu' une activité hebdomadaire. Je sais que la musique demande de la régularité (à ce propos, je ne savais pas que certains conservatoires obligeaient toujours les enfants à passer par une année de solfège uniquement -je n'ai pas de smiley sous la main, mais j'en aurais mis un d'horreur!-. Dans ce cas, il vaudrait mieux un stage ou un cours hors conservatoire avec un musicien ou dans une école de musique qui fait faire les 2. Si votre enfant y adhère, bravo à lui, car c'est une excellente manière de dégoûter les enfants ... à moins d'avoir un super prof de solfège (j'avais bien compris que ce système vous avait aussi étonnée... voire rebutée ?!)! Un de mes enfants a fait du jardin musical puis éveil puis instrument mais dès le jardin musical, ils en découvraient déjà : métallophones, batterie, guitare tout en apprenant la maison des notes (pour les partitions) et le prof -pour la petite histoire, qui était l'année précédente un parent d'élève, qu'elle ne fut pas sa tête quand il m'a vue parmi ses propres parents d'élèves- avait bien insisté sur la nécessité d'associer le solfège à un instrument (comme dans toute pédagogie d'ailleurs, on ne travaille jamais à vide). En outre dans sa démarche globale -il faisait aussi de l'expression corporelle-, désolée là je fais une digression.
Là dans votre cas, vous pouvez sans doute conserver une activité sportive, à voir en discutant avec votre fils, celle qu'il préfère garder à l'année (celle qu'il préfère tout court, celle qu'il a déjà commencé ou celle qu'il veut découvrir ?) et en lui proposant le stage de vacances, idem pour la musique, je crains vraiment sa démotivation. Voilà, désolée d'avoir donné mon avis sur plusieurs problématiques (parfois quand on a tête dans le guidon, il est difficile de voir le paysage), je n'espère vraiment pas vous avoir froissée. Je comprendrais donc que mon témoignage ne soit pas publié .
Au contraire, merci beaucoup pour votre avis et votre témoignage.
SupprimerConcernant le conservatoire, je pense qu'ils vont quand même associer solfège et instruments sinon, comme vous le dites, ça sera le meilleur moyen de les dégoûter de la musique :-(
Je n'avais pas pensé aux stages de vacances qui peuvent en effet être une bonne alternative pour la pratique d'un sport ou de la musique.
Nous avons discuté en famille de cette année à venir et nous allons voir comment ça se passe sur un semestre et envisagerons plus sereinement les choses une fois qu'elles seront expérimentées.
Merci de votre écoute, vous avez raison de tester et de faire un bilan au bout de quelques temps. Peut-être ce bilan ne sera-t-il pas nécessaire parce que les événements auront coulé de source : soit tout se déroule au mieux sur plusieurs mois soit il y a de l'agacement ou de l'agressivité dans l'air, auquel cas je suis certaine que vous adapterez le rythme de la famille.
RépondreSupprimerBonne continuation à toute la petite famille